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    Savez vous ce que cela fait de regarder quelqu’un avec un amour qui pourrait tuer mais que celui en face de vous ne vous rends pas ce regard ? Moi, je ne sais pas. C’est sûrement une chance. 

    Lui, il sait. Et il sait aussi que ce n’est pas une chance. Il croyait qu’ils avaient tellement de choses ensemble qu’il serait impossible de passer au dessus. D’oublier, si facilement. Il sait qu’il avait tord.

     

    Savez vous ce qu’il y a de plus douloureux moralement que de ne plus être aimé réciproquement ? Ca il ne sait pas car il souffre tellement qu’il se tuerait. Mais il sait que ce n’est pas le bon remède. Et que ce serait plus de la lâcheté qu’autre chose. Et que même s’il sait qu’il ne pas vivre sans elle, alors, s’il le fallait, il le ferait.

     

    Savez vous ce qu’il y a de plus injuste que voir quelqu’un avoir ce que l’on veut le plus que tout ? Il sait que toute cette jalousie le rendra fou, mais il ne pas oublier ce qu’il veut. Et même s’il le voulait, il sait qu’il ne pourra pas. C’est quelque chose de tellement profond. Bien accroché dans ses entrailles qui meurtri son estomac dès qu’il y pense. Qui s’accroche à sa gorge provoquant des sanglots incontrôlables.

     

    Savez vous ce qu’il y a des plus horrible que de ne pas pouvoir se contrôler sois même ? Il l’a su quand il a frappé ce mur et que son poing n’a pas suivit, et s’est brisé en mille et un morceaux. Il le sait quand les larmes coulent sur ses joues et que leur chaleur ne suffit pas à le calmer. Il sait qu’il ne peut pas contrôler son esprit et qu’il ne peut pas contrôler ses pensées, même si elles le narguent, perforant son cœur à chaque fois.

     

    Il sait qu’il ignore beaucoup de choses. Il sait qu’il souffrira encore longtemps. Il sait tout ça. Et il sait surtout vivre.

     


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  • Passage rapide.

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    Nouveau Texte: No Pain, No Gain


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  • J’étais de ceux qui n’ont plus leur destin en main. Peut être pris par la folie, je me rendais compte là, en face d’eux à quel point j’avait pus être con. Mais je ne regrettais rien. Si je pouvais recommencer alors je referais cette stupide idée, mon idée.

    Il est vrai que le choix de mes associés n’était pas très judicieux, mais c’était mes potes. Et je n’avais confiance qu’en eux. Sachez le. La confiance n’est rien. Elle ne sert qu’à créer des conflits inutiles. Alors oui j’avais confiance en eux mais le plus important est qu’ils m’étaient fidèle. Ca c’est une vraie valeur, et dans un coup aussi merdique que le miens et bien ça arrange quand même.

    Alors oui je n’ai jamais été le plus intelligent et tout ceux qui sont là peuvent en témoigner. Mais on n’a pas besoin d’intelligence quand on est motivé. On fonce c’est tout.

    Pendant des années je me suis défoncé pour avoir ce corps. Ma fierté, mes muscles, sont ma vie. Mais tous  vieux bourges se sentaient tellement meilleur que moi. Il avait les billets et moi l’audace, alors je fus audacieux.

    Tout cela partait d’une bonne intention. A quoi bon vivre au Etats-Unis, si je ne peux réaliser mon rêve Américain. Ce ne devait pas porter préjudice. Je croyais juste que ce putain de lâche allait signer et l’affaire était jouée. J’aurais pus, ensuite pus faire tout ce que je voulais.

    Malgré mon indestructible ambition j’ai perdu, à vouloir trop jouer. Plus on en a, plus on profite, sans ne jamais pouvoir s’arrêter. Et la chute, plus communément appelée, retour à la réalité, n’en est que plus douloureuse. Je n’avais que peu de regret à ôter quelques vies si facilement. Ce n’était pas dans mon intention mais il avait été plus malin que moi. Et ses mots auraient tout gâché.

    J’avais atteint mes objectifs, j’allais vivre comme je le voulais avec mes deux potes, libre et inconscient.

    Pourtant aujourd’hui mes poignets me brûlent lacérés par ces menottes. Ils me font tous face. Un mélange de dégoût et de mépris dans leur regard. J’ai toujours la tête haute.

    Je me suis finalement battu pour ma propre justice, moi un gars dépourvu d’un haut QI, avec une masse musculaire largement plus élevé que la moyenne, ayant un salaire misérable pour un travail acharné et passionné, moi un gars qui voulait juste bien vivre. Je ne pensais pas être injuste en volant une somme qu’il aurait pu se remboursé en quelques mois. Le destin en a voulut autrement et tout c’est mal passé. Mais, je suis tout de même fier d’avoir réussit pendant un certain temps. C’est une victoire. Dès que je sortirais de là, je recommencerais ma vie en faisant les choses bien cette fois.

    Mon deux acolytes, déclarés comme complices influencés, et écopèrent de 30 ans de prisons. C’est maintenant mon tour, presque le sourire aux lèvres j’attendais impatient d’en finir.

     

    C’était peu dire. Ce fut alors, ma seule et unique victoire. Mais je gardais toujours la tête haute.

     


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  • Holà monde.

    Je suis encore et toujours là. Enfin, presque. Je trainouille dépassée par la nostalgie de mes début il y a tout juste 3 ans. Je ne veux plus grandir mais je m'interroge sur mon futur encore trop flou. Il faut choisir et je ne sais quelle direction prendre.

    Bref, ma rentrée s'est bien passée, c'est déjà ça. Les cours deviennent sérieux et je m'interroge sur mes propres capacités. J'espère que j'y arriverai. Il n'y a pas de raison que je rate, mais bon.

    J'espère que ça se passe bien pour vous, et que vous êtes aussi toujours vivant.

    A Bientôt les n'enfants


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  • Dix heures sonnaient et les étoiles commençaient à percer nettement la nuit. Cette fraîcheur nocturne n’apaisait en rien les reproches brûlants mon âme. Les rides qui s’étaient creusées dans mes joues depuis ce temps là n’avaient fait qu’obscurcir mes visions amères. Mes poings vieux et meurtris souffraient en silence après chaque coup, encore, et toujours plus fort, contre cette innocente table. Rougis par la violence mais surtout de honte, ils n’exprimaient qu’un simple claquement qui aurait pu être sinistre dans les oreilles d’un autre. Tous mes muscles étaient tendus au maximum prêts à lâcher si je forçais plus. Mais cette douleur ne m’importait peu. La réelle n’était pas vraiment physique. Je pouvais briser tous les os de mon corps, déchirer tous mes muscles, me faire battre. Rien n’aurait été égal à ma souffrance de vivre. D’émettre chaque jours le bruit de vivre, de respirer, de simplement survivre encore. Je souffrais d’être coupable. Et la douleur augmentait au fur et à mesure que le temps passait. J’aurais pût. J’aurais dû savoir me maîtriser. Maîtriser cette voiture pour ne pas se faire percuter par l’autre.

    Alors que la souffrancesouffrance était devenue telle que je ne pouvais contenir mes larmes et le peu de fierté qu’il me restait, il passa devant moi. Assis sur mon escalier, à la vue de tout le monde, il fut le seul à s’arrêter. Sa figure innocente, naïve et encore pure n’exprimait aucun sentiment. Pas de pitié, ni même de compassion. Peut-être juste un air interrogateur. Cependant, cette langue bien pendue d’habitude ne dit rien. Pas un mot. Ni même un soupir. N’était audible que mes reniflements et mes sanglots refoulés. Il ne savait rien de moi, de mon histoire, de cette horrible perte qui rongeait mon cœur tous les jours. Il ne savait rien de tout ça. Et il ne demanda rien. Et alors que cette douleur indescriptible augmentait. Et que mes larmes coulaient à flot sur mes joues, traçant mes rides. Alors que tout espoir me semblait dorénavant impossible, il s’assit à côté de moi. Il me prit la main toujours sans un mot. Le regard plongé dans le mien il fit la moue et pleura. Avec moi, main dans la main, le petit pleura toutes les larmes de son corps pour accompagner les miennes. Il renifla bruyamment et pleura de plus belle. Ainsi, tout deux, sans liens, sans rien, et presque sans bruit nous pleurâmes ensemble.

     

     Sa bonté envahit mon cœur en quelques instants. Sa pureté lava mon âme, et bien que le manque fut toujours là, j’attendrais juste avec impatience le moment où je les rejoindrai. Comme si ses larmes avaient enlevé les démons qui me rongeaient. J’étais libre d’espérer. Et je redevenais gosse.

     


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