• Est ce que nos parents avait les mêmes préoccupations que nous ? 

    Vous allez me dire pourquoi ne pas leur demander au lieu de poser la réponse sur un blog fantôme ? Je choisis de ne pas répondre à cette hypothétique question.

    C'est plutôt drôle parce que mon principale soucis actuellement c'est de faire un choix en réalité. J'ai pas mal de difficultés à choisir ce que je veux faire de ma vie. A quel moment je suis devenue adulte même ? 

    Ce blog me replonge dans mon adolescence torturée par mes propres pensées. Est ce que j'exagère pour rendre ca un peu plus dramatique ? Oui c'est comme cela que j'ai toujours fonctionné.

    Fait plutôt cocasse c'est: j'ai que très peu de souvenirs de mon enfance/adolescence ? Tout s'évapore comme ci ca ne s'était jamais passé. Je me souviens juste qu'à l'époque je ne m'imaginais pas devenir adulte. Comme si tout allait s'arrêter avant. Non, je ne parle pas de mort. Juste, un sentiment que tout s'effacera, comme si je n'avais jamais existée. Exactement comme mes souvenirs qui disparaissent maintenant.

    J'arrive donc à un âge que j'aurais jamais cru atteindre, avec un passé qui s'efface et un futur complètement flou. Un diplôme plus ou moins choisi par moi même, je suis maintenant libre d'écrire mon avenir. Mais quoi faire ? Bercée par les réseaux sociaux, par les vies merveilleuses et différentes qui y sont dépeintes, qu'est ce que moi je veux? Poursuivre ma profession, évoluer, trouver quelqu'un, avoir ma propre famille, économiser pour plus tard? Ou bien je poursuis ce terrible instinct que tout va s'arrêter demain et je réalise mes rêves au plus vite quitte à sacrifier ma vie professionnelle et peut être familiale ?

    Au final je poursuis ma vie avec ce même sentiment qu'aujourd'hui est le dernier jour, que je ne suis pas destinée à avoir une longue et heureuse existence. Je ne suis pas malheureuse, je n'ai pas peur de la mort. J'ai juste ce poids, ce pressentiments, ces pensées qui me trottent dans ma tête constamment. Que faire?

    Je me demande souvent si c'est un maux qui m'est propre, propre à ma génération ou juste universel. D'où ma question: Est ce que nos parents avait les mêmes préoccupations que nous ? 

     


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  • Il y a 9 ans je ne m'imaginais même pas vivre autant, qui aurait pu prédire mon déménagement à l'autre bout du monde ? Même moi je n'y crois toujours pas après quelques mois ici.

    Je suis donc devenue courageuse ? Bravo à moi


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  • Hey,

    Oh vieille nostalgie, dégage moi ces toiles d'araignées. Ca faisait un moment, n'est ce pas ? 

    Je viens dépoussiérer un peu ce blog, le temps d'un instant. Je pense que cet article passera complétement inaperçu, que toutes les personnes que j'ai connu ici n'ont pas foutu les pieds sur cette plateforme depuis aussi longtemps que moi. Pour dire vrai, je pense pas me rappeler de grand monde.

    Qu'est ce que je deviens ? Une femme je suppose ? Je vieillis vite pour vrai, c'est bizarre. Je ne suis plus cette ado perdue aha~

    J'ai revu beaucoup de mes anciens textes, ancien commentaires. J'envie la moi du passé, si créative, mais si sombre. J'avais pleins de problèmes que j'ai maintenant réglé (plus ou moins?) donc je suis plutôt fière.

    Je trouve ça rigolo cependant l'idée que quelqu'un peut se perdre sur l'internet et tomber sur mes anciens texte. Moi même je suis surprise sur ce que j'ai pu écrire à l'époque, comme si ce n'était pas mes créations. Il y a eu, a un moment, cet enfant qui ressentait ces choses. Ces choses qui me sont étrangères désormais. Mais bon, j'aimais la façon dont je retranscrivais les émotions qui vivait en moi. Je suis toujours aussi hypersensible, mais je ne le partage pas. Est ce forcement le meilleur des choix ?  

    Bref, laissons aller cette nostalgie et vivons dans le présent.

    A plus~

     


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  • Soyez fort.


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  • Passe le temps, les minutes sont longues. Je respire douloureusement, expire mon dernier souffle de vie. Mes yeux se ferment. Je résiste. Du moins, j'essaie, depuis une vingtaine d'années. "Vivre c'est une chance incroyable" m'avait-on dit. Vivre c'est une chance incroyable, j'aurais voulu le croire.

    J'ai aimé chaque secondes de ma vie, car celles ci étaient comptées. Depuis ma naissance, de mon premier à mon dernier souffle, il y avait ce compte à rebours gravé sur ma poitrine, déchirant mon corps à chaque minutes qui passaient. Mon cœur battait au rythme d'une horloge


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