• Merci

    A bientôt


    votre commentaire
  • Je me sens un peu coupable d'avoir oublié, de ne pas y avoir pensé. Mais bon, comme indiqué dans mon article précédent, ce n'est plus ma vie, c'est juste mon passé. 

    Néanmoins, je me sens coupable. Ma mémoire va mal faut il croire. Si bien que mes souvenirs, et la vie de ce blog ne sont plus qu'un vague et lointain songe.

    Je ne tombe plus dans cette traîtresse de nostalgie et on avance, ma fidèle solitude et moi. Mais je vais bien.

    Bien bien bien, alors je remercie encore toutes les personnes formidables que j'ai pu rencontrer ici, et qui m'ont soutenue durant cette épopée. Je remercie aussi tous les curieux passants.

    Ainsi, je fête, en retard, le deuxième anniversaire de ce blog. Seulement deux années qui me paraissent une éternité.

    Une année en plus. Merci à vous.

    Bon anniversaire Chut, j'écris.

     

     


    5 commentaires
  • Ce blog, c'est à moi. C'est le mien. Ce sont mes créations, mes mots, mon passé. Le passé. Et il me servira toujours de repère. De souvenir aussi. Parce que j'ai aimé cette plateforme. J'ai aimé écrire. C'est juste que maintenant, j'en ai plus besoin. J'ai grandi. Et j'aimerai toujours écrire. Mais j'en ai plus besoin. Je vais mieux ? Seul l'avenir nous le dira.

    Soit. J'ai adoré écrire avec vous. Et je vous remercie encore pour tous vos commentaires, tout votre soutien, et juste votre présence. Je reviendrais, évidemment. Car ce blog restera toujours, même une infime, part de moi.

    Une dernière révérence, see you people.

     


    6 commentaires
  •  

    Le problème est que vous avez posé vos mains sur mes épaules. Mon bateau à chavirer. Avec tous mon optimisme, mes envies, mes espoirs, ma vie. Maintenant, mon existence semble se résumer à qu'une seule chose: la mort. Où qu'elle soit, je la vois. Et vous de même, à travers mes yeux.

    Vous m'avez tout volé. Ma compassion, ma bonté, mes sentiments. J'ai perdu mes larmes, mes armes, mon phare. Je navigue déboussolée dans le noir, au milieu de nul part, de moi-même, de votre antre où je suis prisonnière. Irraisonnablement attirée par chacun de vous. Tiraillée par vos pulsions.

    Je vous laisserais me détruire en milles morceaux. Et je laisserais votre haine déchirer mon cœur. Votre rancœur aspirer mon âme. Arracher ma fierté avec vos dents. Me briser de votre orgueil. Votre luxure croquer  ma chair, ou bien vos yeux brûler les miens. Je laisserais mes membres s'abstrairent à vos envies. Ma volonté s'agenouiller devant votre arrogance. 

    Je ne me battrais pas contre vous. Je laisserais les sept démons faire de moi un servile esclave du mal.


    4 commentaires
  • Et alors ? Ce n’était qu’un autre nuage de fumée qui s’emparait de tout mon corps. C’était qu’une bouffée destructrice pour mon organisme. Mais maintenant, qui s’en préoccupait ? J’étais toujours debout et c’était le plus important non ? Ma fierté était encore, putain de gravée sur ma peau, dans mon cœur, mon cerveau. Elle faisait toute mon existence.

     

    Les pieds sur terre, la tête dans mon nuage. A petit feu je me consumais. Et c’était bon. Trop bon. Ça décrivait mon bonheur. Mon égoïste joie. Trop fort. Je n’étais pas joyeuse. Je ne suis pas joyeuse. Je suis droguée. Je créé cette illusion pour vivre. Survivre. Et je me sens mieux. Même si chaque fausse note résonne encore inlassablement dans mon crâne. Mes poils s’hérissent et mes pupilles se dilatent. Apparaît alors ce chemin de vie, cet espoir enfantin, et l’égoïste joie. Pourquoi me séparer de ça ? Est-ce que quelqu’un peut comprendre ce bien-être malhonnête sans consommer. Je marche vers la mort, suivant ce voile de fumée fidèle, de jour en jour. Seul et mal accompagnée.


    4 commentaires