• La tapisserie

    Bonjour tout le monde.

    J'ai changé la tapisserie du blog. Je n'en pouvais plus de ce blanc terne. Je l'ai rendu un peu plus foncé et changé l'header, je l'aime beaucoup.

    Vous avez vu le petit sondage que j'ai mis? N'est il pas chou? Non, je rigole. A ce propos j'aurais choisis "J'aime les moutons rouges" moi. Si vous pouviez répondre  en toute sincérité et non pas pour dire que vous avez voter. Enfin, je veux dire que si vous reviendrais jamais quel est l'intérêt de répondre au sondage ? Merci bien.

    Je cours désormais vers ma seizième année et honnêtement, ça ne me fait ni chaud ni froid. Encore une année qui va passer, comme les autres.

    Damnation! Oui j'aime jurer, je trouve ça parfois cool. Je suis bien malade. C'est surement la chose que je déteste le plus au monde. Je tombe rarement malade, mon truc à moi c'est les blessures. Mais les microbes me hante et dès que j'en chope un, il me met littéralement K.O. Je pourrais dire qu'il me rend quelque peu folle, mais je le suis déjà. La preuve, je vous raconte ma vie. Ca ne me dérange pas, la plupart passeront sans même le lire.

    Et sinon, je suis déjà à 500 visiteurs et le blog a un peu plus de un mois. Je me dois surement de vous remercier. Je remercie aussi les plus ou moins fidèles à ce blog et ceux qui osent donner leur avis.

    A bientôt les n'enfants o/


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    Elle n'était pas jolie, on peut le dire. Eux, ils n'ont pas hésité. Ils l'ont dit, avoué, crié, hurlé. Elle n'était pas jolie et avait quelques rondeurs. Eux, ils n'ont pas hésité . Ils l'ont mise à nus, humiliée, tourmentée. Elle était timide, et triste. Elle, elle a hésité. Elle a souffert, pleurer et garder le silence.

     

    Le tourment d'une jeune fille, d'un esprit sensible, d'une âme seule et fragile. Elle ne pouvait rien faire. Elle restait immobile, la tête baissée devant eux, subissant les insultes, les moqueries, les rires. Elle bougeait juste involontairement, bousculée par son malheur. Elle avançait automatiquement dans le tunnel noir qu'était sa vie. Elle ne voyait jamais le soleil, brouillé par ses larmes. Ses joues n'était jamais douces, juste imbibées d'eau, elles devenaient éponges. Néanmoins, elle était le centre de l'attention. Elle était malheureusement populaire. Elle était la bête de foire. Elle se cachait Et elle était finalement trouvée.

     

    La douleur de ne plus pouvoir ressentir autre chose. La douleur d'une vie qui est à jamais gâché. La douleur de ne pas pouvoir tout changer. La douleur de ne pas pouvoir être autrement. Ni elle, ni les autres. La douleur de camarade qui la charrient, de parents aveugles et d'adultes impassible. Elle croit que tout va s'écrouler sur elle, qu'elle n'aura même pas le temps de se suicider, ils le feront pour elle. Mais elle sait que si elle quitte ce monde, ils n'auront plus de divertissement. Ils ne le feront pas.

     

    Elle n'était pas naive, on peut le dire. Elle, elle n'a pas hésité. Elle rentra en courant, en pleurant, en hurlant, en cassant tout ce qui lui passait sous la main. Elle n'était pas naive et devint presque lucide. En tout cas, elle n'hésita pas. Elle pris ses ciseaux, les ouvris, tendis son bras gauche, l'entailla. Pendant un moment, elle crut que tout ses problèmes s'écoulaient de son corp en même temps que son sang.

     

    Elle n'était pas très jolie, on peut le dire. Eux, ils n'ont pas hésité. Ils l'ont mutilée, brisée, détruite. Et ils n'ont jamais arrété.

     


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    On est amis, mais tu ne me connais pas.

     

    Tu me suis, me parle, veux savoir tout mes soucis, comme si ta vie en dépendait. Tu te préoccupe de moi plus que tout le reste du monde, tu me traites comme ton objet le plus précieux, tu prends soin de moi, mais tu ne me connais pas.

     

    Je détruis, tu reconstruis. J'abandonne, tu m'encourages. Je tombe, tu me relèves. Je pleure, tu m'enlaces. Je raconte, tu m'écoutes, mais tu ne me connais pas.

     

    Je te hais, je te délaisse, te repousse, me lasse de toi, te fais souffrir, des fois pleurer. Je t'ignore, puis je te retrouve car tu t'accroches, mais tu ne me connais pas.

     

    Tu me supportes. Supporte mon caractère changeant, mes crises, ma lassitude, mes silences, mes envies de solitude, mes rejets et tu ne me connais toujours pas.

     

    Tu pourrais décrire à la perfection mes yeux océans, mes cheveux, les traits grossier de mon visage, tous le défauts dont est constitué mon corp, mais tu ne me connais pas encore.

     

    Tu m'aimes et moi aussi, mais on ne se connais pas.

     


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    Dis moi que cela parait completement fou. Je m'en fiche. Dis moi tout ce que tu veux. Tout ce qui pourra me dissuader. Menace moi. Fais de tout ce qui est en ton pouvoir. J'en ai strictement rien à foutre. Car que tu le veuilles ou non. Que cela paraisse fou ou non. Je conquerrai le monde. Je ne le rendrai pas meilleur, non, ce n'est pas possible, mais je marquerai les esprits. Car c'est tout ce qui compte. On parlera de moi, je serai gravé dans les mémoires. Je serai celui qui a osé, celui qui a détruit, celui qui a reconstruit, celui qui. Je serai. Je serai enfin quelqu'un. Celui qui est sorti des rangs. Celui qui s'est montré. Mon nom résonnera partout. Mon intelligence sera admirée. Mon audace vénérée. Et mon miteux visage ignoré. Tu ne peux comprendre cette folle envie. Ce projet est tellement excitant. Tu ne peux voir ce que je veux, ni penser ce que je ressens. Personne ne me comprendra et ce qui fera de mon régime quelque chose d'exeptionnel. Personne ne pourra me dépasser, ou prévoir mes coups. Je deviendrai quelqu'un.


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    J'en ai pris un peu.

     

    Je me sentais mal, je me sentais seul. Je me sentais las. Puis je ne sentais plus rien. Juste une incroyable extase. Juste des larmes de bonheur. Juste une atroce contradiction. Je me sentais bien, sans pouvoir le ressentir. Dans un autre monde. Les pieds sur Terre, la tête au paradis. Et petit à petit, c'était de plus en plus jouissif. Tellement bon. Presque indescriptible. Unique. Exceptionnel. Soulageant. J'oubliais. J'oubliais tous mes malheurs, toutes mes douleurs, tout le poids de l'univers sur mes épaules. Comme si j'était devenu extrêmement fort, surhumain. Je me sentais capable de tout sans pouvoir bouger. J'était engourdi et décidé à courir le plus loin possible.

     

    J'en ai pris encore.

     

    Je ressens encore tout ce que je ne peux sentir. Mon cerveau va exploser. Trop de contradictions. Je suis tellement malheureux. Je suis au comble du bien-être, si près de la jouissance absolue, si près du point que j'ai atteint la dernière fois, si près, mais pas assez.

     

    Alors j'en prends encore.

     

    Je m'isole, mon visage se creuse, des cernes bercent mes yeux. J'essaie, encore d'atteindre ce point, mais je suis de plus en plus loin. Je ressens presque plus rien. Juste de la tristesse. Je souffre, mais c'est trop tard. Je me décompose, je meurs.

     

    Mais j'en prends toujours.

     


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