• Juste une seconde, regarde. Baisse toi et regarde.

    Une attention

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    Adossé au mur là, paisible alors que tout le monde bougeait la tête frénétiquement au rythme de la batterie, lui ne tapait que faiblement du pied. La tête légèrement baissée il fixait le sol, sourire en coin, comme satisfait. On ne pouvait que l’être, satisfait. Satisfait de cette musique, battante plus vite que son cœur. Cette musique entraînante, cette musique si forte à s’en déchirer soit même les tympans. Cette musique fière qui briserait tout sur son passage. Il savait que cette musique le rendait fort. Et il avait raison. Son regard de braise bercé par cette mélodie tapante ne faisait qu’amplifier son charme. Presque orgueilleux, il relevait le menton en savourant. Il me regardait, violemment, comme une bête regardant sa proie. Me narguant. Comme un homme regardait une femme. Empli de supériorité superficielle, presque inexistante. D’un léger mouvement, il dégagea ses cheveux de son front. Déjà la musique et lui ne faisait plus qu’un. Comme un seul élément qui éveille tous les sens. Tout mes sens. Irrésistiblement attirée. Incroyablement  repoussée. Ne sachant plus quoi penser. Et toujours la musique continuait. Fidèle à son tempo. Et toujours il gardait ce sourire. Fidel à ses lèvres. Et encore je le regardais, sans perdre la tête, écartant de folles pulsions animales, restant immobile. Fidèle à mon poste. Il charmait. Il était l’allégorie de cette musique. Sa représentation physique. La perfection des notes. Constitué d’accords, de justesse, de passion et d’amour. Il était tout ce que j’aimais dans la musique, émoustillant mon ouïe. Il vivait sur la corde d’une guitare et vibrait à chaque fois qu’on l’effleurait. Il avait. Il avait des doigts de pianistes et une voix d’or. Justement ajusté. Parfaitement juste. Divers et toujours splendide il me portera jusqu’à la fin, quelque soit son air. Jusqu’au dernier souffle, jusqu’à mon dernier souffle. Car il est un son éternel. Parce que je suis amoureuse de la musique.

     

     


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    On pourrait dire que mon cœur s’est stoppé net. Pourtant il battait si fort que je n’entendais que ça. Sa voiture était dans un état épouvantable. Les vitres brisées, la carrosserie bosselée, pas un endroit n’était lisse. Devant ce chao, un brouillard nocturne se levait, me séparant d’elle. J’avais si peur, que je ne pouvais bouger, paralysé. Je ne supportais pas l’idée de pouvoir la perdre. Je m’approchai rapidement. La vision me fut inacceptable. Sa tête contre le volant, sans connaissance. Les ténèbres ne cachaient pas tout ce sang et ses ecchymoses. J’aurais voulu que tout cela n’arrive pas. Je posai mes mains tremblantes sur la poignée de porte. Tira, vainement. Mon cœur alors se remit à battre normalement. Ce qui me parut éternité ne dura que quelques secondes. Je fus serein. Concentré, sur mon but. Une bouffée de chaleur sortie de mon estomac, brûlant tout au passage. Me donnant la force, cette force animale, dont j’avais besoin. Et toute cette rage contre le monde sortit en une fraction de seconde. Avec mes espoirs je tirai sur cette porte et avec vos espoirs elle céda. J’étais maître de tout. Fou à lier. Fou de cette fille. Hurlant de désespoir tel une bête perdue, je la sortie de cette tombe. Là dans mes bras, le visage paisible, comme endormie, elle semblait en sécurité. Je la serrais de  peur qu’elle tombe dans un gouffre si profond. J’avais peur de la perdre, de ne plus la retrouver. Son sang réchauffait mes bras nus. Ma gorge se serra. Mon souffle se coupa. J’étouffais. Des larmes roulèrent timidement sur mes joues tirées par un sourire triste. Des sirènes brisèrent le silence qui me tuait, les phares percèrent l’obscurité. Mes rêves d’avenir avec elle, me tenaient debout. Mais je me sentais défaillir. Je la sentais plonger, la tête la première. Je la sentais s’envoler avec la brise fraîche qui court dans ses cheveux. Je me sentais l’abandonner. Je me sentais faible et vulnérable. Je ne sentais plus son cœur battre contre le mien. Je sentais juste qu’ils me l’enlevaient. Je sentais la terre froide contre ma peau. Je me sentais voler. Des portes claquer. Une voix au loin. Pas la sienne. Puis plus grand-chose. J’attends toujours qu’elle me revienne.

     

     

     

     

     

     


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    Je marchais dans les rues qui m'étaient inconnue. Elles n'étaient pas non plus réelles. Les yeux clos, je marchais dans mon esprit, seule. Mes pas résonnaient, et me donnaient la migraine. Je ne voulais aucun bruit, aucun souffle. Mais mes souliers sur les pavés en avaient décidé autrement. Ils tapaient contre mes tempes. Ils me rappelaient que tout cela n'était pas réel. Ils voulaient m’obliger à ouvrir les yeux. Je luttais contre mes propres pieds qui voulaient retrouver la terre ferme. Ils voulaient me ramener à la réalité. Alors je me battais, pour rester dans ce monde où je pouvais être isolée, où personne ne me dérangeait. Un monde où je ne préoccupais de rien, ni même de moi. Où la solitude me berçait à travers les ruelles de mes songes. Où je n'avais plus conscience du temps. Je ne voulais pas rouvrir les yeux. Mon ventre gargouillait, mon corps voulait reprendre possession de ma raison. C'était une lutte acharnée entre mes organes et mon esprit. Si mon corps gagnait alors bientôt mes yeux seraient ouverts et je ne me rappellerais rien de cette bataille. Je retrouverais tout ceux que j'ai quitté le jour de mon accident, et ma vie ne serait plus jamais pareil. Plus jamais, je n'aurais de bulle si protectrice, si loin de tout, de la réalité.  Je sortirais du coma, je respirerais et je retrouverais, mes joies, mes peines, mes soucie, leurs sourires, et le mien, ridiculement faux.

     


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    Alors voilà, un petit voyage de l'autre côté de la Manche:

    Si je mettais un Kilt ?

    Si je mettais un Kilt ?Si je mettais un Kilt ?

    Au Château Hanté:

    Si je mettais un Kilt ?

    Si je mettais un Kilt ?

    Si je mettais un Kilt ?

    Si je mettais un Kilt ?

    Comme tout le monde le sait je suis très sociable. Tellement sociable que je me suis fait pleins d'amis:

    Si je mettais un Kilt ?

    Coco le canard

     

    Si je mettais un Kilt ? 

    Attention culture général   John Deer, le cerf

    Si je mettais un Kilt ?

    Et Lucie le cygne.

    Si je mettais un Kilt ?

    Si je mettais un Kilt ?

    See ya les n'enfants o/

     


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