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    Un clic

    Je dois dire que j'aime toute sorte d'art. Tout ce qui peut ravir mes yeux et mes oreilles, tout ce qui peut me clarifier l'esprit ou bien me donner des frissons, tout ça, j'aime.

    Ici, j'aime ce que je vois. Je veux alors le partager avec vous. En espérant que cela vous plaises.

    Un clic

     


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    Aussi innocente qu’un nouveau né. Aussi naïve qu’un enfant. Aussi fraîche qu’une brise. Elle frôlait les touches de son piano pour la dernière fois. Elle le savait. Mais elle restait ignorante. Bercée par sa mélodie, elle bougeait sa tête lentement comme animée par les résonances des cordes du piano. Elle accéléra la cadence. De plus en plus vite. Ses doigts ne suivant plus. La douleur devenant insoutenable. Son cœur se battant. Ses poumons s’oppressant. Elle ne voulait s’éteindre. Un rictus déformant son visage, déjà creusé par la maladie. Ses mains, frêles et ridées. Son esprit efficace et éternel. Elle vivait encore. Elle continuait sans relâche la partition. La sienne. Elle ne s’arrêterait pas avant la fin. Elle en était persuadée. Elle revivait au rythme singulier de cette berceuse sa vie, comme elle l’avait été. Elle revivait ses choix, ses bonheurs, ses malheurs. Tous ses malheurs. Le beau temps, la pluie. Surtout la pluie. Puis ses orages, passagers. Aussi vite arrivés que repartis. Des vies. Arrachées à la sienne, si rapidement. Sa vie. Seule depuis un long moment. Son printemps, son été, son automne, puis maintenant son hiver. La neige, recouvrant ses beaux cheveux blonds. Sons jardin fané. Ses pensées noires, avaient pris l’emprise de ses journées, de son reste de vie, de sa fin. Cette mélodie d’abord rythmée, entraînante, joyeuse, devenue de plus en plus lente, de plus en plus dramatique. Plus noire. Une mélodie jouée sans relâche, de moins en moins rapide. De plus en plus douce. Ses doigts, de plus en plus faibles. Ses yeux, imbibés de larmes. Son sourire tiré par ses rides, s’enfonçant dans le creux de ses joues. Las, elle joua ses dernières notes, son dernier souffle en posant doucement sa tête contre le piano. Ensemble ils atteignirent les sommets, portés pas cette juste mélodie.

     


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    Le nouveau.

    Parce que je ne peux qu'écouter en boucle ce sublime morceau~ 


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    Tu te laisseras guider. Doucement, elle susurrera quelques mots. Tout près de ton oreille. Tu souriras, béat. Elle t’emmènera dans son monde. Si proche de la réalité, qu’il te sera impossible de distinguer le vrai du faux. Mais tu n’en n’auras que faire, car tu seras heureux. Transporté dans ses pensées, ton regard fixé sur un point vague. De ses mots elle t’enlacera. Des mots si communs, mais que seul elle sait prononcer, des mots qui perdent tout sens sans sa voix. Tes yeux se fermeront doucement sans que tu t’en rendes compte et tu seras complètement dans son monde. Dans ses songes, devenus tiens, devenus ta prison. Tu ne sais si tu pourras sortir de cette transe. Tu ne sais si tu t’en souviendras. Tu profites juste de ce bonheur qu’elle te procure. Tu n’as pas vraiment conscience d’où tu es, tu ne sais même pas si tu dors ou bien si tu vis, dans ses songes. Tout est confusément clair. Logiquement illogique. Tu ne distingues plus ce qui t’entoure, tu ne te distingues plus rien. Tu perds tes sens et t’enfonce dans un profond gouffre sans fin. Un tunnel infini. Tu es dans le noir, dans le vide. La flamme qui brûlait en toi s’épuise et bientôt tu as froid. Tous les poils de ton corps s’hérissent. La peur s’abat sur toi, elle pèse sur tes épaules. Elle t’oppresse. Sa voix se fait de nouveau entendre. Criante, aigue, douloureuse. Elle a changé. Elle chuchote dorénavant des mots compréhensibles sans sens. Tu ne comprends plus. Ses phrases t’oppressent, sa psalmodie t’étouffe. Un claquement, semblable à ceux de doigts. Tu ouvres les yeux. Tu ne sais si tu rêves. Assis dans un fauteuil. Dans une pièce, sombre, seul. La pièce où il y avait eu cette voix, cette fille ? Quelques minutes auparavant. Plus personne. Quelqu’un ? Là tu ne sais plus de quoi tu parles. Tu t’es juste assoupie et tu te rappelles d’un passé glorieux qui ne t’est pas familier.

     


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  • Bonsoir tout le monde.

    Bien bien. Je suis contente. Yep. Aujourd'hui le blog a deux mois. Seulement deux petits mois. Yep. J'ai d'ailleurs dépassé aujourd'hui le stade des 1000 visiteurs. Crazy, hein ?

    Ouaip. Merci o/ Et continuez comme ça~

    Aussi, joyeuses pâques et mangez pleins d'œufs. Moi je vais courir après les lapins. Puis si j'ai le temps je chasserais les cloches.

    Eum... Merci aussi pour tous vos soutiens, avis et commentaires. Ca me fais chaud au cœur (oui, j'en ai un).

    Et bien voilà, n'oubliez pas le nouveau livre d'or et revenez vite o/

    A bientôt les n'enfants.


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