• Un peu violent

    Ames sensibles s'abstenir

     

    Vous vous demandez sûrement qui est ce jeune homme? Il paraît normal, comme tous les autres élèves de son école. Mais toutes apparences peuvent être, hélas, trompeuses.

     

    On pourrait croire que ce petit génie passe tout son temps libre à faire ses devoirs, fréquenter ses camarades ou bien même s'exercer au violon. Mais la vérité en est tout autre.

     

    Je vais vous conter l'histoire peu commune de ce garçon. Une histoire que même lui ne pourrait conter en entière...

     

    Tout commença il y a exactement seize ans. Elyas naquit. Ce fût là, que le commencement d'un Enfer qui aurait pût le rendre complétement fou. Non, qui le rendu complétement fou. Il ne vit jamais sa mère, car quand elle partit il n'avait encore jamais ouvert les yeux complétement. Déjà, vous commencez à trouver ça horrible. Âme sensible, s'abstenir. Mais là, ce n'est que le début.

     

    Il fut recueillit par une étrange vieille dame qui décéda trois ans plus tard. Il se retrouva complétement seul. Ne sachant à peine parler, il marcha quelques semaines, errant sans but précis car évidemment, à trois ans, on n'en a pas vraiment. Son instinct de survie et ses cinq sens se développèrent de façon impressionnante. Quand ses petites jambes frêles ne pouvaient presque plus le porter, il rassemblait ses dernières forces pour attraper un volatile ou bien un quelconque gibier. Il se blottissait contre un arbre et ouvrait la bête. Il jouait quelques temps avec ces boyaux, buvait son sang puis mangeait la viande crue. Il répéta plusieurs fois ce petit rituel jusqu'au jour où un grand et maigre homme croisa son chemin. Il s'assit près de l'enfant, le regardant faire. Elyas ne remarquait pas sa présence. Il était comme enfermé, dans une bulle imperçable. Alors l'homme lui parla: "Que fais tu là, jeune enfant ?". Elyas tourna lentement la tête vers lui. L'inconnu en avait déjà vu, des horreurs, dans toute sa vie, mais le regard si naturellement diabolique le fît frissonner. Malgré tout, il l'emmena avec lui, et Elyas le suivit, sans rien dire. Ainsi, il se retrouva dans un étrange endroit où il y appris vivre. Tout les jours, et plusieurs fois dans une journée, il avait pour rôle, lui, un gamin de quatre ans, de saigner des animaux en l'honneur d'un homme supérieur à lui. Un dieu, qu'il apprit à vénérer. Et il attendait, avec la hâte que seul les enfants peuvent avoir en attendant un nouveau jouet, le dimanche. Car c'était un jour de fête. Le jour là, il pouvait saigner un nourrisson. Il aimait particulièrement les bruit infâmes que produisaient le petit quand il lui ouvrait le ventre encore bien gonflé.

     

    Les hommes et femmes de cette secte, car oui on peut bien la nommer ainsi, on pris soin de lui jusqu'à ses cinq ans. Pour lui, c'était juste une sorte de paradis en enfer. Il grandi, épanouit comme beaucoup de petit enfant. Son précepteur observait chez lui une grande capacité intellectuelle, peut-être trop grande pour un enfant de son âge. Il posait souvent beaucoup de questions auxquelles même les plus sages du petit groupe ne pouvaient répondre. Il les questionnait sur l'origine de l'univers, de cette Terre, de tout ce qui bougeait, cependant, il ne remit jamais en doute la croyance en le Dieu auquel il croyait. Mais tout ça se détruit en à peine une semaine. Un homme et sa fille avaient rejoint la secte depuis quelques jours. Les vétérans furent fiers de montrer leur petit prodige. Le nouveau l'inspecta du regard, le questionna sur ses origines dont Elyas n'avait évidemment aucune idée. C'est le précepteur qui lui répondit brièvement. Après cela, son mentor et l'homme discutèrent en privé. Elyas comprit tout de suite qu'il y avait un problème et que tout allait changer à cause de cette homme. Il avait raison. Le lendemain, son mentor le pris par la main et ils firent une longue promenade, loin de la secte, là où Elyas n'avait jamais été. Il lui raconta une drôle d'histoire en chemin:

     

    "Il faut que tu saches, que c'est soit toi, soit moi. Alors autant que ça soit moi. Tu es un bon petit garçon. Mais je vais t'abandonner, non, n'essaies pas de me suivre, car à mon retour à la maison, je me ferais tuer. Si tu me suis, ils te feront la même chose. Tu n'es pas bête et je pense que tu as deviné que tout cela à un lien avec l'homme de la dernière fois. Mémorise bien son nom, car cette homme est spécial. Il s'agit de M. Engelwald, et tu es son fils. C'est lui qui à tuer ta mère, heureusement pour toi, la femme qui t'a élever durant tes premières années t'as prit sous son aile à la demande de ta mère avant que ton père ne mette la main sur toi. La jeune fille avec lui, c'est ta soeur, Lucy. Rappelle toi en. C'est important, tu comprends?"

     

    Il s'arrêta, prit une pierre de taille moyenne dans sa main, et réfléchit quelques secondes. Il sortit ensuite un morceau de chiffon. Il se coupa le poignet avec la pierre. Avec son sang, il écrivit quelques mots. Une fois fini, il glissa le message dans la poche du pantalon en toile de l'enfant:

     

    "Ne touche pas à ça, d'accord ? Et saches que je suis vraiment désolé."

     

    Elyas ne s'y attendait pas. L'homme le pris par le col et le jeta de toute ses forces sur un rocher. Son front heurta le premier la pierre et il tomba immédiatement dans le noir absolu.

     

    Quelques heures après, un petit bonhomme embonpoint passa dans les parages et entendu les gémissements de l'enfant agonisant. Il le trouva assit dans sa propre marre de sang. Celui ci, bien qu'ayant atrocement mal, était en train de dessiner d'étrange signe sur le rocher qui lui avait causé du tord. L'homme s'approcha, prudemment. Il avait conscience qu'il n'y avait qu'un enfant blessé en face de lui mais il sentait un étrange pressentiment qui s’amplifiait à chaque pas qu'il faisait vers Elyas. Lorsqu'il se trouva à un pas de lui, toute crainte s'en alla et il s'empressa d'enlever sa veste pour l'appuyer sur le front de l'enfant. A son contact Elyas hurla. L'homme le prit dans ses bras et rentra chez lui le plus vite possible.

     

    Elyas grandit chez son sauveur, M. Holwitch. Il vivait avec sa femme. Bien que l'arrivé de l'enfant en sang soit perturbante, elle fût ravi de pouvoir adopter ce petit garçon. Elle s'aperçut bien vite qu'il avait reçu une bonne éducation et qu'il était très intelligent bien que quelques réflexes du garçon soient plutôt bizarre. Elyas continuait de jouer avec les animaux morts, mais ses parents adoptifs, avec le temps, lui apprirent les bonnes manières, la socialisation et le violon. Il en devint presque normal. Il ne se souvenait plus de son passé mais le mot qu'avait laissé quelqu'un dans sa poche allait devenir son principal but: Trouver une Lucy Engelwald.

     

    Aujourd'hui, dix ans plus tard, Elyas se rappelle de tout depuis la rencontre avec son père adoptif. Parfois il se remet à penser à qui peut bien être cette Lucy, mais depuis le début de son adolescence il se concentre surtout sur les cauchemars emplis de sang et de mort, sur ses sauts d'humeurs, et ses envies meurtrières. Il n'a actuellement trouvé qu'un calmant, le violon.

     

     

    -Ce texte est l'histoire de mon perso dans un forum RPG, l'histoire est en soit, assez violente. Et c'est aussi la version non-censuré. Donc voilà, j'avais envie d'un perso complètement psychopathe, alors il fallait une histoire qui aille avec-


  • Commentaires

    1
    Mardi 25 Février 2014 à 18:39

    Coucou, je viens de corriger ton texte, une oeuvre, félicitations !

    2
    Mardi 25 Février 2014 à 19:17

    Merci pour ton aide :)

    3
    Vendredi 28 Février 2014 à 19:46

    c'est trop bien!^^

    4
    Vendredi 28 Février 2014 à 19:51

    Thanks

    5
    Vendredi 28 Février 2014 à 21:59

    Vraiment beau tout sa ! Enfin beau ... ? Sa doit te paraître un peu bizarre comme terme Beau pour un texte comme celui si mais j'aime beaucoup ce style, Alors merci a toi.

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    6
    Vendredi 28 Février 2014 à 22:03

    Oui, beau c'est plutôt bizarre mais je me suis bien amusée en le faisant.

    7
    Samedi 1er Mars 2014 à 09:55

    Ça se voit que tu t'amuse en le faisant, même si c'est texte comme celui si sa se ressent 

    8
    Samedi 1er Mars 2014 à 10:46
    Ah oui ?
    9
    Samedi 1er Mars 2014 à 11:08

    Et bien, on - j'ai - l'impression que plus on avance dans le texte plus on voit que tu pars dans ton tripe et que tu t'amuse, en tout cas c'est ce que je ressens.

    10
    Samedi 1er Mars 2014 à 11:11
    Ah oui surement :)
    11
    Samedi 1er Mars 2014 à 11:12

    Après c'est ce que je ressens ! ^o^

    12
    Samedi 1er Mars 2014 à 11:18
    Oui oui mais tu as raison.
    13
    Samedi 1er Mars 2014 à 13:24

    Okii ;D

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