• Et alors ? Ce n’était qu’un autre nuage de fumée qui s’emparait de tout mon corps. C’était qu’une bouffée destructrice pour mon organisme. Mais maintenant, qui s’en préoccupait ? J’étais toujours debout et c’était le plus important non ? Ma fierté était encore, putain de gravée sur ma peau, dans mon cœur, mon cerveau. Elle faisait toute mon existence.

     

    Les pieds sur terre, la tête dans mon nuage. A petit feu je me consumais. Et c’était bon. Trop bon. Ça décrivait mon bonheur. Mon égoïste joie. Trop fort. Je n’étais pas joyeuse. Je ne suis pas joyeuse. Je suis droguée. Je créé cette illusion pour vivre. Survivre. Et je me sens mieux. Même si chaque fausse note résonne encore inlassablement dans mon crâne. Mes poils s’hérissent et mes pupilles se dilatent. Apparaît alors ce chemin de vie, cet espoir enfantin, et l’égoïste joie. Pourquoi me séparer de ça ? Est-ce que quelqu’un peut comprendre ce bien-être malhonnête sans consommer. Je marche vers la mort, suivant ce voile de fumée fidèle, de jour en jour. Seul et mal accompagnée.


    4 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires