Je suppose que vous connaissez tous le principe, rien de nouveau.

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Ciao o/

Je ne résiste pas. Car je ne peux pas. Je suis condamné, prisonnier, enchaîné. Et rien ne peut me sauver. Pas même volonté. Une volonté bien vite disparue, malgré moi. Attiré, irrésistiblement vers cette même chose. Toujours, sans répit, je cours vers cette extase. Sans aide, je me jette dans ses bras. Avec son aide, j’y reste à jamais. Malheureusement fou d’elle. Heureusement mal. Je ne vis plus que pour elle. Perdu, enfouis, dans une autre aire. Au delà de tout. Au delà des mensonges, des illusions, des malheurs. Au-delà avec elle.

Une fois seulement. Une seule fois à suffit. Et maintenant je continue inlassablement. Continuellement, comme si elle était, à elle seule, toute ma vie. Tous mes rêves, toutes mes illusions, tous mes espoirs, tout mon bonheur, tout mon bonheur. Et ma seule perte. Parce que je ne sais vraiment que ressentir. Parce que je sais que je ne peux penser qu’à ça. Essayant de l’oublier. Parce que je la hais. Je la hais si fort que je ne peux que l’aimer. L’aimer si fort.

Alors maintenant je pourrais mourir pour elle. Je pourrais rester là, sous la pluie gelée, la laissant fouetter mon visage. Laisser l’orage de ma  vie m’emporter. Elle en serrait la tornade. Son œil faussement bienveillant. M’emporter à jamais, épuiser par ce qu’elle me fait ressentir. Des contradictions mortelles.

 Parce que je me sens mal. Je me sens ridicule d’espérer encore, de répondre à tes faux espoirs. Car j’aimerais t’arrêter. Arrêter de laisser mon cœur battre à tout va pour toi, pour nous : pour rien. J’aimerais fermer les yeux et t’effacer, parce qu’une fois seulement à suffit. Juste un regard.

Il se disait que la vie était trop dure. Trop dure avec lui, comme avec la plupart des gens. Il avait peur d’avancer mais il ne pouvait reculer. Il restait alors là sans bouger. Il avait peur. Elle le paralysait. Il réfléchissait à vive allure. Il essayait. Il était comme hypnotisé. Le futur, aussi malveillant fut-il, lui tendait les bras. Il l’appelait susurrant de doux mensonges. Il l’appâtait avec des faux espoirs. Mais il n’avançait toujours pas. Il restait figé dans le présent, comme si celui-ci s’était arrêté. Comme si l’horloge ne sonnerait jamais les douze coups de minuit, comme si demain ne viendrait jamais. Comme si hier ne s’éloignait pas, le présent prenait possession de tout ce qu’il pouvait. Comme si il étouffait ses souvenirs et ses rêves pour ne l’enfermer dans un tourment infini. Il avait peur de la vie, du futur mais maintenant du présent. Il sentait que chaque second qui s’écoulait était de plus en plus rare. Comme bloqué dans un espace temps, comme si le temps était en panne. Sa panique le rendait fou, et le présent profitait de cette force pour conquérir les autres temps, pour parvenir à ses fins. Il n’y aurait plus de début ni de fin, juste une interminable souffrance. Sans pouvoir y remédier il resterait là, debout, à attendre. Attendre un temps inexistant, un temps disparu, bloqué à jamais dans cet instant présent.

Alors bon. Le sort s'acharne sur moi. Oui, le sort c'est Jack* et je dois, enfin j'accepte de dire 11 choses sur moi et de répondre à 11 questions.

Je ne taguerais personne parce que je n'ai pas la foi de le faire.

Oh et j'ai été élue Liebster Award, ouais ouais. Classe.

1. Je ne suis pas vraiment un mur. Juré.

2. J'ai qu'une seule et unique peur. Celle des insectes si ceux ci dépassent la taille de 1 cm, je cours me cacher quelque part. Je panique donc quand j'entends les horribles "BZZ" des trucs terrifiants et volant. On entame souvent des courses poursuite, c'est affreux.

3. Je suis maniaque et j'aime ranger les affaires dans des petites boites avec des étiquettes. A part dans ma chambre, c'est un gros bordel.

4. Je m'isole souvent dans les livres, films ou série pour fuir la réalité. Je suis triste quand je dois retrouver celle ci.

5. Je suis incroyablement parano et préfère rester la fille qu'on ne remarque pas. Bien que je soit bizarre que je fais toute sorte de truc bizarre. Bah oui, je suis bizarre.

6. J'aimerais que mon nom soit marqué dans l'histoire (Pho, le maitre du monde / Pho, celui qui a changé le monde / Pho le célèbre basketteur / Pho le plus talentueux ) Je prévois de faire une putain de dictature BADASS et j'aurais besoin d'une armée, des volontaires ?    Quoi ? Toute une phrase barrée ? Balivernes, je ne vois rien du tout moi. Ah la cocaine. Promis j'suis clean

7. J'adore les sciences et parfois je rêve de devenir un méchant qui fait des essais sur des gens pour créer un surnaturel.

8. J'adore l'écriture, mais je ne pourrais vivre sans le Basket (et sans manger).

9. Je trouve que le 9, bah ça craint.

10. Je ne peux faire mes devoirs qu'une fois la nuit tomber. Ma flemme exceptionnelle s'en va avec le soleil.

11. Je suis née le 11 avril. Oui, j'avais rien d'autre à ajouter.

Les questions:

Qu'y a t-il derrière un trou noir ?

Ta mère, sisi Popopooo

Eum ok. Un trou blanc ? 8D //sort//

Quelle est la musique que tu préfères ?

Je n'ai pas de préférence, impossible de choisir.

Pourquoi pleurer ?

Pour pouvoir,un jour , sourire

Décris toi en un mot.

Compote

Et si Harry Potter était réel et que tu ne l'étais pas ?

Quelle angoisse. Je crois.. Que le mettrais en boite de conserve, ouaip :3

Tu va être abandonnée à l'autre bout du monde, dans un endroit que tu ne connais pas. Tu ne peux emporter qu'un objet. Lequel ?

Harry Potter en boite de conserve, il doit être comestible.

Comment te sens-tu en ce moment ?

Bah ça va bien, j'crois

Quelle est la chose que tu as le plus envie de faire, là, tout de suite ?

Courir

As-tu un rêve ?

Oui, plusieurs

A ton avis, quelle question importante aurais-je oublié de te poser ?

Aucune, c'était parfais.

Ouh, enfin fini. Vous allez pouvoir me juger ah.

Merci pour cet amusant petit tag et merci à tous ceux qui passent si souvent

A bientôt les n'enfants.

Il pleuvait. L’herbe était mouillée. Mais elle marchait pieds nus, frigorifiée et trempée. Il ne pleuvait que sur elle. Sur toute sa peine.

Elle pleurait. Ses joues étaient trempées. Mais ses larmes se confondaient avec la pluie. Elle ne pleurait que sa misérable tristesse. Elle se foutait du monde entier.

Ce soir elle avait décidé d’être égoïste et de ne pas croire en l’humanité. Ni même en elle. Ce soir elle allait faire ce qu’elle voulait. Sans réfléchir, dans l’espoir de sourire un jour. Dans l’espoir de revoir un jour le soleil. Espérant que le vent souffle sur ses ténèbres et qu’un jour elle retrouverai son bonheur perdu. Cependant elle savait qu’elle ne pouvait pas garder les pieds sur terre. Seul les oiseaux peuvent voler. Et elle n’en était pas un. Rongé par ses péchés, par tout le mal qu’elle a fait sans s’en rendre compte. Consciemment et inconsciemment, elle avait tué l’espoir et la joie. Elle avait éteint tout part d’humanité, pour vivre. Non, pour survivre. Pas à pas, elle mourrait de froid. Elle moisissait, rongée par la culpabilité et assassinée par la réalité. La réalité qui l’avait frappé d’un coup, traître, dans le dos. Alors elle avançait toujours. Mais du mauvais côté. Reculant, contre les éléments, sous une pluie battante. Meurtrie, elle défiait le destin. Rebelle, elle sacrifiait sa vie. A la quête du meilleur. Ou au moins le pire du meilleur. D’un soleil balayant le mauvais temps et ses tracas. Espérant retrouver l’espoir. Elle continuait, allant droit devant elle. Ses pieds frôlant le sol. Jusqu’à ce que le suivant soit le dernier, jusqu’à ce qu’il ne rencontre plus que sa liberté.